Forum Sexualité et religiion

"Tant que la famille nucléaire sera un sujet tabou dans l’enseignement, 

la sexualité apparaîtra comme une partie de plaisir dont il faut se protéger"

 Alain Vaillancourt, curé des églises Ste-Gertrude et St-Vincent-Marie

Rapport du forum

Sexualité et religion

tenu le samedi 30 avril 2011

à la Maison culturelle et communautaire de Montréal-Nord

Interpelés par des remarques de parents qui s’indignaient devant les commentaires que leurs enfants rapportaient de l’école en lien avec l’éducation à la sexualité, les membres du Conseil ont décidé de proposer un forum sur le thème sexualité et religion. En effet, là encore, ils réalisaient qu’ils ont une approche très commune quant aux valeurs qui leur sont chères dans l’approche à l’éducation à la sexualité de leurs enfants. Ils considèrent que leur point de vue représente celui d’un pourcentage très important des parents dont les enfants fréquentent les écoles du Québec. Toujours dans une approche partenariale, ils espèrent que leurs attentes seront entendues et prises en considération dans les programmes d’éducation à la sexualité. Trente-sept personnes ont participé.

Dans le processus de la mise sur pied de ce forum, ils ont été approchés par Mme Lefebvre-Pageau, fondatrice et directrice du Centre de recherche et d'éducation à la vie familiale  (CRÉVF) qui leur a présenté son approche d’intégration à l’amour et la sexualité. Les valeurs du programme de Mme Lefebvre-Pageau les rejoignant tous, les membres du conseil l’ont accompagnée pour adapter sa présentation à leur approche interreligieuse et partenariale et Mme Lefebvre-Pageau  a introduit la rencontre par un diaporama d’introduction à son programme.

Il s’agit d’une avenue de santé intégrale pour aider les enfants, les adolescent(e)s et les jeunes adultes à devenir un être affectivement et sexuellement équilibré. Son exposé a démontré que la démarche d’intégration de l’amour et de la sexualité pour être un facteur d’équilibre et de santé, commande chez tous un travail et de l’esprit et de l’âme et qu’il revient aux  parents d’en favoriser les premiers pas chez les petits de 0 à 6 ans, chez les enfants de 6 à 12 ans et de réclamer d’en favoriser l’auto-éducation chez l’adolescent(e). Sa présentation a été très appréciée par les participants.

Résumés des conférenciers :Mésène Itilus de la Nouvelle, pasteur de l'église évangélique Béthesda : Il a fait ressortir, en se basant sur des versets bibliques (v. discours en annexe), d’abord que Dieu est à l’origine de la sexualité, qu’Il a créé l’être humain sexué et la sexualité comme un acte procréateur mais plus, comme  une relation d'amour total, qui engage l'être tout entier, qu’Il souhaite que l’homme et la femme vivent les relations sexuelles comme des moments forts, beaux et épanouissants. Il a continué, toujours en se basant sur des versets bibliques en précisant qu’il n'y a pas d'activité physique qui soit plus intime, qui nous rende plus vulnérable, qui engage plus la totalité de notre personne; en effet, lorsqu’il est vécu dans le contexte du don de soi entre conjoints liés librement par le mariage, c'est un acte où on trouve dans les bras de l'autre la sécurité d'un amour inconditionnel, amour qui nous ouvre à la présence de Dieu. Atteindre cet amour vrai est le désir de chacun et il est envisageable car Dieu nous a créés avec les ingrédients pour l’atteindre.

Ahmed Jalam, responsable de la mosquée Noor Al Islam : Les enfants reviennent de l’école avec des commentaires troublants concernant la sexualité. Le problème est qu’aujourd’hui l’éducation sexuelle, telle qu’elle est enseignée dans les écoles publiques est incomplète. Elle ne couvre ni la moralité associée à la sexualité, ni les dysfonctionnements et les déviations sexuels, ni l’institution du mariage, ni le processus de prise de décision. L’accent est mis sur la prévention des ITS et des grossesses prématurées, sur le concept exploratoire. Et pourtant, une activité sexuelle précoce entraîne des blessures intérieures et extérieures à effets durables. Les jeunes s’engagent dans des activités sexuelles à cause de la pression de l’entourage : télévision, certains types de musique, de paroles des chansons, le besoin de devenir socialement compétent et, aussi, par le manque d’estime de soi et à cause d’un manque d’amour et d’entente dans leur foyer.

Une éducation sexuelle saine et appropriée est cruciale pour l’accomplissement d’un bon mariage. Les parents devraient parler aux enfants de la sexualité, ils doivent aussi leur enseigner pourquoi ne pas s’impliquer dans des relations sexuelles précoces; ils doivent aider leurs enfants à canaliser leur énergie en les impliquant dans le sport, se préoccuper du développement de leur personnalité, de l’apprentissage à prendre de bonnes décisions; ils doivent accompagner leurs enfants dans le choix des émissions de télévision qu’ils regardent, dans le choix des vêtements, leur transmettre la moralité.

Dans l’islam on reconnaît le besoin sexuel mais en référence avec la vie maritale et familiale. L’acte sexuel est un acte de charité qui se vit avec une femme légitime et dans l’intimité et la fidélité. La chasteté avant le mariage, s’éloigner de tout ce qui amène à l’infidélité sont fondamental dans l’islam qui reconnaît le mariage comme un engagement total, un contrat dont Dieu est témoin et la famille un lieu où règne amour et compassion.

Richard Depairon, curé des paroisses Sainte-Colette et Saint-Camille : L'amour humain selon le coeur de Dieu :            « Vous êtes le Temple du Saint-Esprit ! ». (1 Co 6, 19) L’affirmation de Paul est sans équivoque et sa conclusion est splendide : « Rendez donc gloire à Dieu dans votre corps ». Nous sommes bien loin des slogans publicitaires qui prétendent, à tort, que l’amour n’est qu’un mouvement du corps.

Jean-Paul II n’a cessé d’affirmer la dignité humaine et la valeur hautement significative de la sexualité. L’Église refuse donc qu’on banalise la sexualité, qu’on la limite à un simple exercice physique, qu’on la dénature au profit d’un plaisir éphémère et sans engagement. L’Église, en somme, cherche à humaniser la sexualité et félicite les efforts de quiconque contribuera à élever la sexualité à la grandeur de ce don.

Le plan de Dieu sur le corps de l’homme et de la femme aux origines, je le résume ainsi : L’homme et la femme ne peuvent s’épanouir séparément. Ils ont besoin l’un de l’autre. Ils sont complémentaires et par conséquent, partenaire.

Nous devons retenir deux choses principales du récit biblique en lien avec la création de l’être humain :

1.  La maturité de la personne précède toujours le don de soi.  C’est le genre de chose qu’on oublie parfois aujourd’hui. On offre son corps sans condition, sans délai. Résultat : on considère la sexualité comme un dû, ou pire, comme un trophée. Mais en vérité, il est vide de sens sans le cœur.

2.  Considérer son partenaire, non comme un objet de plaisir, mais comme un don de Dieu. L’amour est à ce prix.

Résumons : avant de s’engager dans une relation, il faut d’abord savoir qui on est. Or, nous sommes créés à « l’image de Dieu » (gén. 1, 27). La sexualité est donc une bonne chose. En fait, elle est si bonne, qu’il ne nous est pas permis de l’abaisser à un simple objet de plaisir.

Conclusion :

Les leaders religieux qui représentent des figures très significatives pour un grand pourcentage des familles du Québec et, par conséquence, expriment l’attente des parents d’un grand pourcentage des jeunes qui fréquentent les écoles du Québec, s’entendent sur des points communs en lien avec l’éducation à la sexualité. Dans le cadre de ce forum, la communauté juive n’était pas représentée car pas présente à Montréal-Nord, mais on peut affirmer qu’un rabbin juif qui se serait joint au panel, n’aurait fait que renforcer le point de vue des leaders présents.

Fondamentalement, les leaders expriment en s’appuyant sur les différents textes saints, que la sexualité est un don de Dieu qui unit dans l’intimité et l’amour les plus profonds un couple uni par le mariage. Ils considèrent tous que les enfants et adolescents doivent être accompagnés pour développer leur personnalité, à prendre conscience de leur propre valeur, de développer une belle estime d’eux-mêmes, une compréhension de leurs corps comme temples de l’amour, temple de Dieu; que les jeunes doivent attendre d’être matures et prêts à s’engager devant Dieu et devant les autres à bâtir un foyer durable au cœur duquel la sexualité prend toute sa valeur, avant de consommer ce don de Dieu qu’est l’acte sexuel.

Texte complet de l'allocation de pasteur Mésène Itilus

Sexualité  et  religion

La sexualité, sous son angle de l’éros, du plaisir, est souvent présentée comme opposée à la religion. Les églises seraient des espaces où l’on ne parle pas de sexualité. Les positions y seraient figées et les évolutions inexistantes. Encore une fois, il s’agit de préconceptions sur le religieux, surtout le religieux minoritaire de type évangélique.

Dieu et la sexualité :

Pensez-vous que Dieu soit pour ou contre l’acte sexuel ? La Bible est-elle muette à ce sujet ? Préparez-vous à une révélation, on va voir ce qu’il en est :

Dieu a voulu la sexualité

Saviez-vous que la sexualité est l'un des premiers sujets abordés par Dieu dans la Bible ? La genèse raconte les origines de l'homme et de sa relation avec Dieu. Le livre nous dit que Dieu, sciemment, a fait l'être humain sexué (mâle et femelle) et qu'il a voulu que l’acte sexuel soit apprécié par l'homme comme par la femme : "Il (Dieu) les créa homme et femme. Dieu les bénit en disant 'Soyez féconds, multipliez-vous' ... Dieu considéra tout ce qu'il avait créé et trouva tout cela très bon" (Gen.2. 27 à 31). Et ce n'est pas seulement pour faire des bébés! On voit dans d'autres passages que c'est aussi pour procurer du plaisir à l'homme et à la femme. En voici des exemples :

    - « Jouis de la femme de ta jeunesse, biche amoureuse et gracieuse gazelle. Que ses seins te comblent en tout temps. Enivre-toi toujours de son amour. Pourquoi t'enivrerais-tu, mon fils, d'une dévergondée et embrasserais-tu le sein d'une étrangère ? » (Proverbes ch.5.18-20)

    - « Si un homme est nouvellement marié, il ne partira pas à l'armée ; on ne viendra chez lui pour aucune affaire ; il sera exempté de tout pour être à la maison pendant un an et il fera la joie de la femme qu'il a épousée » (Dt 24.5)

- « Qu'il me baise des baisers de sa bouche, car ses caresses sont meilleures que du vin... que sa main gauche (de mon bien-aimé) soit sous ma tête et que sa droite m'embrasse (ou m'enlace, me caresse)... » (Cantique des cantiques)

 - « Ne vous refusez pas l'un à l'autre (mari et femme), sauf d'un commun accord et temporairement, afin de vous consacrer à la prière » (1Co. 7.5).

Première constatation: La Bible n'hésite pas à aborder le sujet de la sexualtié, parce que c'est Dieu qui nous a créés sexués. Au travers de ce qui est écrit, nous pouvons voir qu'il souhaite que l'homme et la femme vivent les relations sexuelles comme quelque chose de fort, de beau et d'épanouissant. C'est tout le contraire de l'imagerie que les temps passés ont véhiculée et à laquelle nous nous référons encore pour la rejeter. Et nous avons raison de la refuser, car elle est fausse et ne vient pas de la Bible !

Il est vraiment malheureux que nos ancêtres aient faussement utilisé cette dernière pour imposer un tabou qui n'a rien à voir avec les projets de Dieu pour la sexualité. Une lecture un peu attentive des textes montre tout de suite que les mots « chair » et « charnel » de la Bible - employés à tort dans le passé pour condamner la sexualité - désignent en réalité un principe de mal (opposé à l'Esprit) ( Galates 5. 19-22 : « les œuvres de la chair sont évidentes : ce sont la débauche, l'impureté, le libertinage, l'idolâtrie, la magie, les rivalités, les querelles, les jalousies, les disputes, les divisions, l'envie, l'ivrognerie, les excès de table... Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la miséricorde, la foi, la douceur, la maîtrise de soi »).

Comme dans d'autres civilisations, les autorités du monde occidental se sont servies de Dieu pour garder le peuple dans la crainte et la soumission. L'Église est en grande partie responsable de ce dommage. En tant que chrétiens, nous ne pouvons que le déplorer et demander pardon à tous ceux et celles que cette fausse conception de la vie a blessés et induits en erreur par rapport aux désirs de Dieu pour eux.  

Dieu et la sexualité : comment ça marche

Oui, Dieu souhaite qu'on vive les relations sexuelles comme quelque chose de fort, de beau, et d'épanouissant. Mais qu'est-ce que l'acte sexuel ? Comment doit-il se vivre pour qu'il soit épanouissant ? Est-ce que la Bible en parle ? À votre avis ?

Eh bien la réponse est oui, mais... à sa manière. Le but de la Bible n'est pas d'être un traité de science, nous expliquant en détail la biologie de la sexualité. Elle n'est pas non plus conçue comme une encyclopédie où il suffirait d'aller à l'article concerné pour trouver les réponses. En fait, chacun des livres de la Bible parle du sujet, d'une façon ou d'une autre. Et il y a un point commun. Il en est question avant tout comme d'un acte dans son essence première : une relation d'amour total, qui engage l'être tout entier. C'est là le message de Dieu sur la sexualité.

Nous pouvons lire par exemple, sous la plume de l'apôtre Paul, dans un passage consacré à la sexualité, cette phrase surprenante : « Ne savez-vous pas que celui qui s'unit à la prostituée ne fait avec elle qu'un seul corps (c'est-à-dire bibliquement, un seul être)?» (1 Corinthiens ch. 6 v.16).

Que veut-il dire par là ? Tout simplement que l'être humain forme un tout indissociable, bien qu'on puisse voir en lui deux ou trois parties (le corps, l'âme/l'esprit -c'est-à-dire la personnalité -). Du reste, nous savons bien aujourd'hui que se comporter physiquement de telle ou telle manière reflète ce qui se joue à l'intérieur de soi. Mais réciproquement, ce que notre corps fait ou perçoit influe aussi directement sur notre caractère, nos émotions. Cela est moins bien connu du grand public. Ce que le texte biblique nous enseigne, c'est qu'on ne peut dissocier l'acte sexuel de ce qui se joue dans notre personnalité. On ne peut pas "faire l'amour" avec quelqu'un de l'autre sexe, sans qu'en réalité notre être tout entier soit impliqué. 

Il n'y a pas d'activité physique qui soit plus intime, qui nous rende plus vulnérable, qui engage plus la totalité de notre personne. Car ce n'est pas qu'une pulsion physique à assouvir, c'est avant tout un acte d'amour. Qui a un peu d'intelligence et de cœur sait très bien qu'on ne joue pas avec l'amour. On ne joue pas avec le cœur de l'autre ni avec son propre cœur. La 1ère personne à laquelle on se donne sexuellement laisse en nous une empreinte indélébile. On y laisse beaucoup plus que notre virginité parce que cet acte n'est jamais neutre, même à la dixième fois. Il engage tout l'être et il n'y a pas de retour en arrière possible.

Spirituellement, c'est aussi vrai. Le saviez-vous ? L'apôtre Paul dit que c'est là quelque chose qui nous échappe et nous dépasse, dont on ne peut pas totalement saisir le sens, mais qui est réel (Éphésiens 5.25 à 33). Nous sommes un tout, indissociable. Se permettre de tricher avec la sexualité amène inéluctablement à tricher dans d'autres domaines de la vie. La sexualité fonctionne en quelque sorte comme une porte, soit au respect et à la franchise, soit au mensonge et à l'égoïsme. L’acte sexuel est une porte qui peut ouvrir à la présence de Dieu si le couple s'aime de façon saine ou, dans le cas contraire, empêcher cette présence. « Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec votre femme... honorez-là... afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières » (1 Pierre 3.7). « Que le mariage soit honoré de tous et le lit conjugal exempt de souillure, car Dieu jugera les débauchés et les adultères » (Hébreux13.4).

L’acte sexuel manifeste l'union d'amour de deux personnes

Dieu nous dit aussi que s'unir sexuellement à son conjoint, c'est manifester corporellement qu'on se livre entièrement, sans barrière, ni émotionnelle, ni mentale, ni spirituelle. La Bible utilise en effet le mot « connaître » pour notre expression « faire l'amour ».

"Connaître" est un mot très fort dans la Bible qui ne signifie pas seulement savoir des choses intellectuellement. "Connaître", c'est offrir à l'autre sa vulnérabilité, sans rien cacher de soi, de son passé ou de son présent, de ses pensées ou de ses actes, pour trouver dans les bras de l'autre la sécurité d'un amour inconditionnel. C'est donner tout son être à l'autre et l'accueillir en retour, tel qu'il(elle) est, sans rien critiquer, ou rejeter, ou vouloir faire changer. C'est manifester en acte une réalité présente entre les deux personnalités des conjoints.

L’acte sexuel implique l'être tout entier

Cela montre la force de l'intimité qu'il doit y avoir entre deux êtres pour qu'ils s'unissent sexuellement. C'est l'expression d'une réalité et d'un désir : vouloir connaître l'autre jusque dans son intimité la plus profonde. Être uni à lui au point que je suis en lui et lui en moi. Jésus utilise le même mot pour dire que Dieu nous connaît et veut se faire connaître de nous, c'est-à-dire qu'il nous appelle à avoir une relation d'amour inconditionnel avec lui (évidemment non physique).

Voilà la sexualité que Dieu veut pour un homme et une femme. Voilà ce qu'il juge « bon ». N'est-ce pas ce que nous désirons tous ? Cet amour n'est pas un idéal qu'on ne peut atteindre, un rêve qu'on se refuse à croire. Des milliers de couples vivent cette relation profonde et nourrissante, cet engagement durable qui procure sécurité et paix au cœur. C'est une réalité tout à fait envisageable et qu'il est légitime de désirer.

Parce que l'acte sexuel engage l'être dans sa totalité et qu'il est conçu pour être un acte d'amour vrai, la Bible nous dit que nous ne pouvons vivre ce bonheur en dehors du cadre qui le permet. Dans la Bible, l'acte sexuel est clairement décrit comme devant être l'aboutissement d'un climat de sécurité et d'amour qui a été construit volontairement et patiemment : le mariage. C'est cet amour vrai, cette sécurité nourrissante que nous recherchons. Nous aspirons à une vie de couple et de famille riche et belle. Eh bien la Bible nous montre que c'est aussi ce que Dieu veut pour nous. Dieu nous en donne les ingrédients pour que nous puissions travailler à sa réussite.

Conclusion :

Dieu et la sexualité :                                                        

De nos jours, on ne nous enseigne que l'aspect biologique et technique de l'acte sexuel, alors que c'est avant tout une relation d'amour qui engage. Nous avons donc bien besoin de relire la Bible. Elle est un repère précieux de bon sens, qui peut nous amener à être plus heureux. Le but de Dieu est le bonheur de l'homme. Dans la Bible, Dieu nous indique non seulement ce qu'il est bon de faire ou de ne pas faire en matière de sexualité, mais il nous en donne aussi les raisons, en nous expliquant le fonctionnement humain. Les «interdits » ne sont pas des brimades, mais bien plutôt de sages mises en garde contre ce qui nuit. Qui le comprend voit vraiment qu'il serait malheureux de ne pas en tenir compte, car respecter le fonctionnement humain porte ses fruits. Rejetons donc tout obscurantisme passé qui donnait une mauvaise image de la sexualité, mais ne jetons pas Dieu avec !